2009/11/14

L'insoutenable légèreté de l'être

Croyez-vous à la magie du destin, aux prémonitions et autres trucs inexpliqués ou inexplicables ?

J'ai personnellement toujours été fascinée par ces multiples coïncidences qui viennent décorer mon existence au gré de mon chemin.

Les circonstances ont fait que je suis à redécouvrir mon écriture depuis quelques semaines. L'idée d'un blogue n'était pas vraiment nouvelle lorsque j'ai finalement décidé de plonger officiellement comme scriblogueuse, même si l'exercice peut vous paraître totalement improvisé.

Il y a à peine une semaine, à l'invitation d'un membre d'un forum que je fréquente, j'ai été interpellée par le souvenir d'anciennes amours en écrivant une couple d'anecdotes bien banales qui s'y rapportaient. D'ailleurs, j'avais eu l'intention de reprendre le texte éventuellement, de le réviser, l'enjoliver et qui sait peut-être en faire l'objet d'un autre de ces billets que je devrais écrire plus régulièrement… eh bien, c'est fait maintenant. Ce coup de foudre auquel je faisais allusion dans mon récit avait été le fruit d'une ignition littéraire, la discussion d'un roman du jour parce qu'un film en avait été tiré et présenté sur bien des toiles…

L'insoutenable légèreté de l'être de Milan Kundera. Je cherche dans mes rayons d'étagères le bouquin que je possède depuis ce jour. J'en ai rouvert des boîtes oubliées depuis 3 ou 4 de mes derniers déménagements. D'ailleurs, je ne me résous jamais à me défaire de livres acquis, sauf peut-être quelques vieux manuels de cours traitant de thermodynamique symboles désuets d'une de mes vies antérieures. Bref, je recherche toujours mon exemplaire du roman que je me promets ainsi de relire et qui figure depuis quelques jours au menu de mon profil de blogueuse dans mes livres préférés, tout à côté de l'autre pièce que je relis tous les 3 ou 4 ans.

Enfin…

Hier, je prévoyais écrire une autre pièce sur le hockey, car vous savez que c'est aussi ma passion ces jours-ci. J'avais en tête le même exact titre que celui-ci et je voulais y parler du joueur qui porte le même prénom que le héros de Kundera. Tomas. Vous voyez bien, tout est relié. Tout. Parce que l'histoire se déroulait bien à Prague, le pays du héros glorieux de mon équipe préférée.

Je ne l'ai jamais écrite cette pièce. Et ce n'est pas elle que j'écris en ce moment. J'aimerais mieux vous parler de mon dernier coup de foudre.

Quand je ne scriblogue pas je forumise. Je gaspille d'énormes minutes sur les forums de la toile, principalement pour jaser de ma passion – encore ! mais oui, j'obsède… – qu'est le hockey de mon CH préféré. Et au cours de mes aventures journalières j'avais rencontré un tout petit groupe de fanatiques pas prétentieux pour deux sous qui partageaient aussi les mêmes passions et pas juste celles pour le gouret, mais du verbe et des autres trucs qu'on aime tous… Ç'avait été tout un coup de foudre. Et comme dans bien des histoires du genre, passion-émotion et mélodrames existentiels, les tensions d'une attraction purement chimique – ou biochimique, c'est selon – l'idylle s'était dissolue dans un gouffre profond.

Pour ceux à qui ils manquent LesGlorieux, moi aussi. Au lendemain ce cette claque en pleine face j'entendais au fond de mon esprit retors les paroles lointaines d'une chanson d'Harmonium :

Une autre page de tournée
Oh, oh oh, oh

Dommage pour cette journée
Oh, oh oh, oh

Fais fondre ta glace
Ou bien change de place
Fais fondre ta glace
C'est moi qu'y est tombé en pleine face
Qu'est-ce qui faut que je fasse

On a plus rien à se donner
Oh, oh oh oh
Y'a plus de sons à se sonner
Oh, oh oh oh
Fais fondre ta glace
Où bien change de place
Fais fondre ta glace
C'est moi qu'y est tombé en pleine face
Qu'est-ce qui faut que je fasse

Comme une vieille dame
Qui n'a plus de charmes
Je viens à toi, je viens à toi
Comme une vieille dame
Qui n'a plus de charmes
Je viens vers toi, viens vers toi, viens vers toi

Fais moi un signe
Du bout de ta ligne
Je ne t'entends plus

Où es-tu
J'en peux pus
Je ne t'entends plus
Où es-tu
J'en peux pus
Je ne t'entends plus
Où es-tu
J'en peux pus
Je ne t'entends plus
Où es-tu
J'en peux pus
Je ne t'entends plus
Où es-tu
J'en peux pus
Je ne t'entends plus

En pleine face, paroles de Serge Fiori 1975

Mais des fois, la passion a raison de la raison. Et ce matin, je voudrais vous dire que je retrouve la mienne. J'aimerais vous inviter à me rejoindre, à défaut du septième ciel, à me rejoindre au 7e étage.

Et parlant de septième ciel, si jamais je retrouve mon Kundera, c'est en dépoussiérant mon Heptade que je m'installerai probablement pour le relire.

Et parlant de ciels, d'heptades et de passion, je vous laisse sur ma découverte du jour (hélas, j'avais manqué ces beaux concerts-hommage de la Saint-Jean…), un fabuleux groupe-hommage qui m'a séduite dès le premier contact, tardif, mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais : Premier Ciel. Vous pouvez les écouter ici maintenant, merci à Richard Lanthier (qui vient de publier le clip de son groupe sur youtube, à ma demande expresse!):








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