2010/04/24

Être ou ne pas être impliquée

Hier on soulignait le 394e anniversaire de la mort du barde d'Avon, William Shakespeare. Ironiquement, ma grande question du jour était l'une de ses plus célèbres citations.


«Être ou ne pas être...»


Une classique personnelle. J'ai dû la reformuler à ma manière autour de situations exigeant des décisions vitales pouvant définir la poursuite de mon parcours terrestre tant de fois dans les récents mois... Alors que par le passé ces alternatives pouvaient se résoudre banalement d'elles-mêmes, des no-brainers ou évidences, je me suis sentie confrontée à des questions lancinantes trop souvent au cours des derniers mois. Tout ça portant sur des trucs d'apparence si ordinaire pour le commun des mortels. Décisions, décisions. Parfois, il faut prendre l'option qui fait le plus mal à court terme, pour s'assurer de moins souffrir par la suite. Une espèce de suicide raisonné, avec comme prémisse artificielle cette citation d'un autre personnage mystérieux.


« The good of the many outweighs the good of the few, or the one »

Spock


Présentement, j'aimerais être plongée dans un coma artificiel, question de préserver mes esprits pour plus tard, une fois cette tourmente terminée. C'était pas ça, la gimmick derrière la fausse mort du Vulcain dans la première série de films Star Trek?

Encore une fois, la vie se répète, en éternel jour de la marmotte. Vingt fois, ou plutôt mille, sur mon clavier je tenterai de me réinventer. Pour l'instant, je me sens à la fois très frustrée et très lasse. Je n'ai jamais très bien supporté toute forme de rejet, encore moins le fait de me sentir obligée à baisser les bras.

Tiens, je vais peut-être revisionner mes classiques de science-fiction dans le cours de la fin de semaine, question de me rafraîchir la mémoire. Ou prendre un peu d'air...