2010/01/29

Fallait que ça sorte

Deuxième interruption dans la programmation régulière de ce blogue durant la même semaine, mais il faut que je me soulage…


Je n'ai aucun respect pour Michel Bergeron et son attitude me déplait.

Je n'ai pas aimé cette pseudo-nouvelle qui a fait beaucoup trop de bruit cette semaine.

Je n'ai pas aimé ce bruit non plus.

J'ai adoré lire ce billet fort inspiré (en anglais) sur les médias et j'approuve tous les principes auxquels l'auteure J.T. adhère dans sa profession de journaliste: un exemple à suivre. Et pas seulement en ce qui concerne mon équipe de hockey préférée. Les autres histoires du monde aussi…


Désolée.

Je vous laisse reprendre le cours normal de vos vies…

Ah, et j'aime toujours les deux gardiens de but de mon équipe de hockey préférée.

frosted friday


Heureuse comme Phil

Il fait froid dehors, jour de janvier. Une journée pour jouer à la marmotte.

Dieux merci, je vis dans un environnement au climat contrôlé. Comme Phil de Punxsutawney.

Je ne voudrais pas qu'on me remplace par un robot.

Par contre, si jamais on insistait vraiment, c'est Borg que je voudrais être...



Je me demande aussi ce qu'en pense Georges Laraque...



2010/01/26

Cuisinons [avec] Georges

CorusSports, CKAC Sports, branchée sur le monde, annonçait ce matin:





Et pendant ce temps-là, l'aut'bord d'la grande flaque...





Merci à Dave Stubbs de HABSInside/Out pour l'inspiration

Für Elise

Aujourd'hui, même si c'est toujours jour d'hiver – après jour de verglas déclenchant inévitablement et automatiquement dans mon for intérieur des souvenances pénibles – j'ai le cœur à la fête. Oh, deux victoires consécutives et assez franches de mon équipe de hockey préférée y sont pour beaucoup. Mais vous savez que le hockey n'est juste qu'un prétexte ici. J'ai toujours de la misère à me rappeler lequel des Stéphane le disait : « y a pas juste le hockey dans la vie ». Eh bien, peu importe duquel des Stéphane il s'agissait, n'ayons pas peur de dire les vraies affaires: il avait raison!

Mais des fois c'est bien le hockey aussi. On y trouve toutes sortes de trucs pertinents avec la vie. C'est comme Jean Béliveau. Chaque fois que je pense au Numéro Quatre, je pense à mon paternel. Immanquable. C'est parce que c'est lui le grand responsable de ma folie du hockey. Parce que c'est eux deux finalement : Jean et Jean. Deux grands gaillards-gentlemen, des modèles chacun dans son métier, chacun dans sa communauté.

C'est un peu pour ça que j'ai eu un petit pincement au cœur l'autre jour en apprenant le malaise de l'ancien capitaine. Parce qu'en même temps j'ai pensé à mon père. Et tant qu'à y être, j'ai pensé aussi à ma propre éphéméritude sur cette planète.

Mais bon.

Vendredi dernier devait être particulièrement festif pour une autre personne importante, une femme avec laquelle je me sens en quelque quelque sorte apparentée – même si ce n'est que par presque homonymie – cette très chère dame Élise. Dame Élise, c'est un peu notre madame Hockey et elle fêtait ce jour-là son anniversaire de naissance. Toujours fidèle à son grand Jean, et ce depuis 56 ans. Un fait d'armes de moins en moins fréquent ces jours-ci, faut bien le dire...

Je lis ce matin que notre Légende glorieuse se porte mieux, beaucoup mieux et c'est tant mieux. Et que dame Élise s'est donné une mission très importante pour le retour de son homme à la maison: filtrer les appels téléphoniques.

Récupérez bien, monsieur Béliveau.

Merci dame Élise.





And always thinking of you, dear Daddy...

2010/01/25

Décisions, décisions

Normalement, je préfère garder un ton plus léger dans mon blogue. Toutefois tout ce psychodrame de cerbèrhérésie commence à miner mon moral de partisane du Canadien de façon assez sérieuse. Je dirais même grave. Je fais des poussées d'urticaire juste à entendre ou à lire des reportages, commentaires et autres numéros de cirque télédiffusés où l'on fait la thérapie de groupe publique d'un joueur de mon équipe de hockey préférée. Ça devient ridicule lorsque le «groupe» dans «thérapie de groupe» fait davantage référence au nombre de «psys de salon» qu'au nombre de patients sous observation. Je sais, je sais, il y a eu les Dryden/Larocque, les Roy/Hayward et tous les autres. Mais je crois que la faune de meneurs de claques médiatiques locale est dangeureuse et sombre dans de nouveaux gouffres. Heureusement, il y a des exceptions qui font abstraction de toutes les auscultations extrêmes auxquelles est soumise mon équipe de hockey préférée. Mais cette fois-ci j'ai décidé d'emprunter la voie de la raison avec une voix neutre et objective, la voix d'un expert qui est détaché de notre si beau pays mais tellement compétent en matière de hockey: Elliotte Friedman de Hockey Night in Canada de la CBC.


Avec sa permission, j'ai traduit le contenu de son dernier billet hebdomadaire du lundi, ses propres notes hebdomadaires du lundi que l'on retrouve ici :
Time for Canadiens to consider trading Price . Alors voici, lisez un vrai et si vous voulez continuer à croire tous nos « bons experts » meneurs de claque médiatiques, allez-y mais s'il vous plaît tentez de faire certaines nuances ayant trait à l'objectivité de ceux-ci: – oh, je me suis permis d'insérer une couple d'annotations dans le texte : elles sont en italique.


Il y a une dizaine de jours, comme rapporté dans son blogue, Friedman avait demandé à un dépisteur son avis sur la situation. Le dépisteur lui avait répondu: si Halak était disponible 10 DG seraient intéressés, si c'était Price il y en aurait alors 29. Friedman a alors été confronté à ce sujet, sans surprise, par Allan Walsh, l'agent de Halak.


La semaine dernière, Friedman qui assistait au match contre St-Louis où Price a accordé un mauvais but en prolongation, a refait le même exercice et a demandé à un autre dépisteur lequel gardien il prendrait. Après quelques secondes de réflexion et de contorsion faciale, il a répondu: "Price".

Friedman est d'avis que le Canadien devrait transiger Price.

Un gardien de but de concession

Mais il reconnaît la réticence de Bob Gainey. Friedman dit que le potentiel de Price est évident. Il n'a que 22 ans et c'est ce gardien qui avait volé le championnat junior contre les ÉU et qui avait gagné la coupe Calder deux mois à peine après son entrée sur le circuit professionnel.

Aussi, Price a un avantage de taille (dans le sens de stature) sur Halak et la tendance du jour est le gros gardien. Il regarde Marty Turco et voit un joueur qui a encore toute la passion et le désir de jouer. Toutefois, son plus gros défaut est d'être petit. L'an prochain, l'équipement des gardiens sera déterminé par la taille de ceux-ci (oh, j'ignorais cela!). Ce qui ne sera pas une bonne chose pour lui.

Gainey pourrait envoyer un gardien de concession vers d'autres cieux. Il ne doit pas y avoir de pire sentiment pour un DG. (notez ici, il ne nomme pas qui est ce joueur de concession)

Encore là, une chose milite en faveur de Halak: en ce moment,il est meilleur que Price et il donne à Montréal une meilleure chance de gagner. Ce qui devrait être la raison numéro un. Mais il y a aussi d'autres considérations.

Peu importe ce que tout le monde dit de ces deux gars-là qui en tirent le meilleur profit possible, c'est une situation peu confortable. Ils veulent tous les deux devenir numéro un, et pire encore, les deux pensent qu'ils devraient être numéro un. Lorsque vous avez un jeune cerbère qui vit cela dans ses débuts comme gardien partant, il a besoin d'un suppléant d'expérience (qui devrait comprendre aussi son rôle) pour l'aider dans les mauvaises passes. Ces deux types-là n'en ont pas et des gens qui en savent bien plus que [Friedeman] sur le sujet pensent que ç'a pu affecter le développement de Price.

Price devrait avoir une bonne valeur sur le marché

Aussi, on a vu Gainey dans une sortie, ce qui lui est peu souvent caractéristique, admettre avoir offert Halak à Philadelphie. Il y a eu des discussions avec Dallas aussi. Qui sait exactement combien d'autres ont été approchés ? Le fait que Halak est toujours vêtu du Bleu-Blanc-Rouge nous dit que les Canadiens n'ont pas grand-chose qui leur est offert en retour. Pensez-vous qu'ils se font offrir des pinottes pour Price ? Jamais de la vie.

Gainey pourrait tenir un encan silencieux. Peut-être que quelqu'un devrait accepter de prendre un autre salaire en plus du gardien. Peut-être pourrait-il recevoir en retour deux ou trois joueurs ou choix de repêchage. Au moins là, il y a de belles options.

Les deux gardiens seront agents libres avec restriction à la fin de la saison et il est assez difficile de déterminer la valeur de chacun d'eux. Ce qui permet à Montréal de comprendre ce qu'il détient en Halak. Est-il un numéro un légitime ? Il semble qu'il pourrait l'être, mais rien ne répond mieux à une telle question que d'être partant dans 25 matches en route pour les séries.

Plus important encore, l'organisation doit envisager la possibilité que Price ne se développe pas à Montréal (l'hostilité de certains partisans à son égard aidant). Regardez bien comme il faut les faits saillants d'il y a trois ans et comparez-les à ceux d'aujourd'hui. Il n'est plus du tout le même type qui était si confiant alors. Il en est à son deuxième entraîneur de gardien et il a besoin d'un nouveau départ.

La transaction serait bonne pour lui. C'est un risque, mais celle-ci pourrait aussi être bonne pour Montréal.