2014/01/08

Reprendre du blogue ?

Je me questionne souvent. Ainsi, questionner ma pertinence dans les internets devient alors comme seconde nature. J'avais même délaissé Twitter quelques mois, l'idée étant de faire un peu de désintox. J'y suis revenue depuis près d'un mois comme s'il n'y s'était rien passé pendant mon absence. Heureuse de constater que le réseau social a bien survécu durant cette éclipse! (comme si, ah!).

Si j'hésite, c'est l'intimidation. Pas dans le sens qu'on l'entend -- trop souvent -- dans les nouvelles et les émissions de grande écoute. La peur de ne pas être à la hauteur. Brimée par ce souci si lourd de perfection. Après toutes ces années, il faudrait bien que je m'y fasse une fois pour toutes: je suis ce que je suis.

J'évolue aussi au gré des vals et des monts, comme lors de mes déplacements sur la route 283 -- celle qui relie ma cabane de St-Fabien-de-Panet à mon domicile moins rustique de L'Islet-sur-Mer.




Me revoici donc. Encore. Pour le meilleur ou pour le pire (de moi).

Revenir, c'est aussi constater que les gugusses ou widgets incrustés dans le design de ce blogue ne fonctionnent plus. C'est aussi se demander si je poursuivrai en ces lieux ou encore reprendre ailleurs. Notre projet (toujours en cours) de transformer une vieille cabane en bois rond dans le fond d'un bois en résidence fonctionnelle quatre-saisons m'a peut-être enseigné quelque chose. Il est parfois plus payant de recommencer à zéro que de faire du neuf avec du vieux.

Je termine ceci avec un merci spécial à Etolane. Une blogueuse (beaucoup plus talentueuse!) qui fait partie de mon cercle d'abonnés twitter depuis mes tous débuts sur le réseau social. Probablement que son dernier billet m'a convaincue. Il est inspirant, et ce, à tellement de niveaux!

2013/01/30

Du virtuel au réel, ou l'art de tisser des liens

J'aime les internets. Tautologie du jour, s'il en est une.

On y a pratiquement tout à la portée de la main, sans avoir à se donner la peine d'aller braver les éléments. Et ça, qu'il s'agisse de produits de consommation ou de relations humaines. Pour les uns, c'est le paradis du paresseux. Pour les autres, une panoplie d'utilitaires visant à agrémenter la vie dans des circonstances plus difficiles.
Ça englobe pas mal tout, des sites de commerce en ligne aux réseaux sociaux. Les forums de discussion, itou. Je ne peux m'imaginer vivre sans, même si je semble m'en absenter pour des périodes de durées plus ou moins indéterminées...
#MercrediConfession: j'y suis toujours un peu, en mode "stealth", c'est-à-dire en mode non participatif, en mode voyeur ou invisible...
Un peu comme dans la vraie vie où, sans le vouloir, il m'arrive de m'éclipser pour une raison ou une autre. Je néglige alors mes relations (amis et famille) et je ne m'en rends souvent compte une fois qu'il est trop tard. Ce n'est pas nécessairement l'éclipse totale du coeur. Mes pensées sont toujours meublées par ces proches qui ne le sont plus (proches) qu'en apparence seulement. Mais je m'écarte ici du sujet.


Trève d'éparpillement, j'y arrive, au coeur du sujet...


Si les internets revêtent souvent un caractère ludique, ils peuvent aussi établir des liens solides qui se concrétisent dans la vraie vie. Ça peut aller d'un #GoHabsGo lancé sur Twitter à un #HabsTweetUp au Pub Turf à Labeaume Cité à l'automne 2011. Ça peut aussi provoquer des amitiés intenses, durables, celles qui traversent des siècles et des millénaires -- 1986 était une bonne année pour ça, avec Usenet, bbs et compagnie!

Mon tout dernier exemple, celui qui a motivé ce billet à l'origine, s'est manifesté à partir de la fin de 2012. Cherchant à développer un nouveau passe-temps dont je vous promets plus de détails dans les jours à venir, mes doigts se sont tournés vers Amazon pour magasiner quelques outils de départ, en fait, un gugusse en particulier:

C'est avec ça que tout a commencé...


Une première commande en ligne me révèle une entreprise qui est située à moins de 100 km de chez moi. La nécessité étant la mère des achats compulsifs -- Mastercard, son père -- j'opte alors de passer une deuxième commande directement à partir du fournisseur. Comme ce fut le cas lors de l'achat initial, j'ai accusé réception de la marchandise en moins de deux jours (ouvrables).

Mauvaise photo de la réception de la 2e commande, avec vue partielle de mon premier projet

Toutefois, résultat d'un transport chaotique ou d'un mauvais emballage, je constate le bris d'un compartiment intérieur du coffret de vis aux dimensions assorties. Comme ça ne m'apparaissait pas trop grave à ce moment-là, j'ai passé outre et balayé la chose du revers de la main.

Mais lorsqu'est venu le temps d'utiliser ces nouvelles bébelles, la fracture s'est avérée plus sévère qu'initialement constatée. La penture du coffret n'a pas survécu au stress imposé par l'ouverture de celui-ci. Aussi, lorsque deux compartiments adjacents se fusionnent parce que décloisonnés, il est facile de se tromper de vis pour son projet. Parce que chaque vis a son utilité précise.

Comme une toute nouvelle dépendance -- KregMania!!! -- est en train de fomenter, j'ai éprouvé à nouveau le besoin d'élargir ma collection bleue. Et puisque j'avais à faire (ou affaires) en ville, j'arrête en chemin chez ledit fournisseur, prête à sortir l'artillerie lourde pour réclamer réparation au coffret endommagé. Cellulaire en main, je fouille pour trouver une ou deux photos illustrant les dommages pendant que la gentille commis me réfère à un conseiller déjà occupé avec un autre client. Un gros client, du genre à grosse-machine-à-des-milliers-de-dollars-qui-me-fait-déjà-saliver. Je fouille toujours et j'attends à ce qu'il se libère, tenant précieusement mon dernier objet de convoitise, un gadget à 14$. Lorsque vient mon tour, je commence à peine à expliquer mon problème, que M. Garant me suggère immédiatement de remplacer le coffret par un neuf. Ils n'en ont pas de vides, il demande alors à la gentille commis d'en déballer un neuf et de vider ses entrailles des vis qu'il contient pour me le refiler ipso facto. Distraite, je n'ai pensé à lui venir en aide qu'à la toute fin, cette pauvre demoiselle qui s'est dévouée à transférer les vis du coffret vers des petits sacs qu'elle a dû identifier aux numéros de pièces correspondantes. Si jamais M. Garant lit ceci, j'aimerais qu'il redise merci à son employée qui m'a été d'une aide fort appréciée.

Pas de question supplémentaire, aucun intérêt pour les photos que j'ai fini par retrouver sur le cellulaire. Juste comme ça. Pour fins de comparaison, avez-vous déjà retourné un article acheté au pneu canadien?Formulaires, questions, etc, variant probablement avec la succursale. Et je suis repartie, nouveau gadget et coffret tout neuf en main, sur mon chemin vers la maison.

Dans l'ordre habituel, partant du coin droit supérieur: le coffret de vis fracturé, mon dernier achat Kreg, le coffret neuf, fraîchement vidé (à remplir).


Je sens que cette relation vendeur-cliente va durer un bon bout. En tous cas, ça semble parti sur des bases solides.

Merci @EliteTools, mon fournisseur officiel de trucs Kreg. Comme Rick (joué par Humphrey Bogart) le disait dans Casablanca,


I think this is the beginning of a beautiful friendship.


Là, j'ai hâte d'étrenner mon nouveau gugusse. Alors, ne me cherchez pas, je suis allée faire du brin de scie...



AVERTISSEMENT / DIVULGATION:
 J'utilise les outils Kreg sans compensation de la part de la compagnie. La même chose s'applique pour Elite Tools qui les distribue, et où je ne suis que simple cliente. 

2013/01/28

La patience est une vertu...

 ... que je n'ai toujours pas très bien maîtrisée.

Trop tôt pour faire du bruit tôt ce matin -- la règle non écrite prescrit au moins pas avant 8 heures, la bienséance, 9? C'est que je veux le compléter ce projet, ça me démange...

En attendant, on déjeûne...et on blogue


Plein de contretemps, des entraves ont parsemé mon chemin. Dernier en liste, ce match CH-Devils hier soir à une heure impossible. C'est quoi l'idée d'une partie de hockey à 18 heures un dimanche? Surtout que je ne m'attendais pas à m'y intéresser avec la plus grande ardeur, on parle bien des Devils et de Martin F. Brodeur, n'est-il pas?

Comme d'autres, je me suis fait avoir. La première période était atypique pour ces deux équipes: de l'action tout l'tour d'la glace! C'est plus tard que ça c'est gâté. Heureusement, ça s'est bien soldé.

Et ce premier but de Gallagher...





Brendan Gallagher. Je l'ai dans ma mire personnelle depuis son repêchage, n'entendant et ne lisant que de bonnes choses à son sujet. Aussi, le nom à consonance celtique a tout pour plaire et inspirer l'imagination des partisans. Foreign helper (l'étymologie du patronyme, selon Wikipedia) celui qui est venu de loin pour aider... -- Il nous arrive quand même de plus loin que son comparse Alex Galchenyuk, ayant été choisi deux ans plus tôt et en 5e ronde -- Quel duo, #GallySquared!

Mais le jeu a rapidement pris un rythme habituel pour les deux adversaires, et j'étais déjà endommagée par la bière et par une journée qui avait commencé beaucoup trop tôt. J'ai dû remettre mon projet sur la glace, temporairement.

Ainsi, je me suis retrouvée aux aurores à contempler mon chantier étalé sur le plancher de la cuisine, incapable de le faire progresser comme je l'aurais voulu, zyeutant l'horloge de la cuisinière en soupirant.  J'ai beau habiter une maison plutôt qu'un appartement, celle-ci partage une cloison avec les voisins. Déjà qu'ils ont été soumis à mes sons de scie et de ponceuse. Et je n'ai pas encore osé leur demander si ça les dérangeait, de peur d'avoir une réponse défavorable.

Neuf heures moins le quart. Écrire ceci m'aura permis de patienter un peu. Je peux maintenant retourner à ma cuisine-atelier, faire un autre pot de café, puis me remettre à faire un peu de bruit...

Bon lundi!

2013/01/26

Comment reprendre le fil?

Ouf.

Ma dernière inscription dans ce blogue date de près d'un an. Bon, 10 mois pour les amateurs de précision... Si j'ai pu avoir comme excuse d'être privée des internets dans les quelques mois qui l'ont suivie, je n'ai pas trouvé le temps et/ou l'inspiration et/ou l'énergie, parfois même le courage, pour alimenter ce dépôt de verbiages.

En fait, plusieurs brouillons d'écrits non-publiés existent dans les coulisses obscures de cette enceinte. Le coeur n'y était pas. J'ai simplement "déconnecté"du blogue, de twitter, et de la télé. Mon seul lien dans le gros nuage virtuel: mon nouveau téléphone dit intelligent. Et quelques sorties sporadiques sur Instagram.

Des fois, ça fait du bien de prendre une sabbatique. D'y mettre un terme n'est pas toujours évident, par contre. Il est difficile de se rappeler là où on avait laissé, il est ardu de jongler avec le neuf tout en étant en mode rattrapage.

Je suis toujours là. Pas là-bas où je fus jadis, dans la Vieille Capitale -- Oh, pardon Labeaume Cité! Je me suis installée à L'Islet à l'été, partageant une bonne partie de mon temps à Saint-Fabien-de-Panet où le projet de rénovation de chalet vivote encore, quoique présentement en apparente dormance. C'est un mode où les plans se font, se défont et se fondent ou fondent tout simplement, pendant que les bûches brûlent au foyer.

J'ai fait plein de trucs pendant cette pause, en prenant tout mon temps. Je n'avais pas d'horaire précis, surtout aucun deadline à respecter. J'ai pêché (beaucoup en début de saison, pas assez le reste de l'été). Je me suis installée dans mon nouveau logis -- avec tout ce que ça peut comporter -- quoique la place a toujours l'air en chantier. Mais ça avance. J'ai renoué avec la couture -- fallait bien parer les fenêtres et décorer un peu. Et tout plein d'autres trucs banals comme ça entre mes (nombreux) déplacements ...

entre mer 

et montagne.














Et du moins banal aussi.

Comme Jack.



Mon adorable Labrador (en fait, un Labrador noir croisé avec un Golden Retriever). Un vieux rêve que je caressais -- avoir un chien, longtemps réprimé par des situations incontrôlables.

Ou encore mon amour pour le bois. Le bois vivant, la forêt, ont toujours été au coeur de mes préoccupations des dernières années, motivant essentiellement mon désir d'échapper à la grande ville. Mais aussi mon appréciation du bois, celui qui ne vit plus de sa sève, a pris de nouvelles proportions -- c'est d'ailleurs deux cabanes en bois rond qui m'avaient fait crouler pour St-Fabien à l'origine... J'en reparlerai sûrement dans de prochaines publications.

Si je trouve le temps, bien sûr. Je m'efforcerai d'en trouver. Pour écrire, parler de mes trucs et projets, et possiblement refaire la mise en page de ce lieu. (Je suis un peu rouillée, ça se voit)

Parce que quand on perd le fil, c'est plus difficile de le reprendre.



2012/03/25

De l'insoutenable légèreté du porte-feuille

Il est de ces périodes où il semble plus facile de dépenser.

Lorsque malheureuse, il m'arrive de vouloir me remonter le moral. C'est ainsi que j'ai pratiquement bloqué certains sites de magasinage en ligne dans les internets. Triste, je suis moins disposée à sortir voir du vrai monde. Ainsi, il est plus facile pour moi d'éviter d'aller dans les vrais magasins. D'ailleurs, j'ai développé une aversion pour les centres d'achats et leurs stationnements encombrés. Mais ces sites internet sont tellement faciles d'utilisation, deux ou trois clics et hop! La carte de crédit se retrouve bien chargée.

Outre mon projet de rénovation de chalet toujours en cours depuis l'an dernier – on sait que ces rénos sont toujours un puits sans fond pour déboursés divers – je m'apprête aussi à déménager. En effet, dans les prochaines semaines, je quitterai la belle Labeaume Cité pour me retrancher dans la paisible campagne de L'Islet (mieux connue autrefois comme L'Islet-sur-Mer). Et qui dit déménagement, suggère un tas de déboursés pour les services utilitaires tels l'Hydro, la télé, le téléphone et surtout les internets! Par ailleurs, comme j'emménagerai dans une petite maison plutôt qu'un appartement proprement dit, la tentation est encore grande de marquer le coup avec un investissement en déco toute neuve.

Je me remets aussi d'un hiver relativement difficile – oh, ils le sont tous difficiles ces hivers, mais celui-là remporterait sûrement la palme! – et là, bien les choses se replacent. Avec les journées plus longues, enrichies en photons naturels, l'humeur revient au beau fixe. Là encore, je me retrouve avec un autre prétexte à débourser et l'enthousiasme se fait dangereux vis-à-vis le porte-monnaie.

Ouais, j'ai beaucoup investi ces derniers jours autour de l'eau: une aubaine pour un canot de pêche jamais utilisé dénichée sur les petites annonces, des cuissardes en solde le temps d'un Salon de Chasse et Pêche, un minuscule kayak pour mes sorties improvisées sur lacs et ruisseaux à taquiner l'omble de fontaine dans les alentours du chalet...

Je dois maintenant ranger, voire cacher mes cartes de crédit. Après tout, il faudra bien payer ce déménagement, sans compter les traditionnelles bières et pizzas classiques aux gentils helpers. Aussi, il ne faudrait quand même pas que je m'écarte trop de mes objectifs personnels: me simplifier l'existence...

Les deux ou trois prochains mois seront des plus occupés!

2012/02/20

Affectée par cette photo

photo: © Allen McInnis, Gazette



Il est de ces histoires qui sont d'elles-mêmes exploitables pour leur potentiel « sortez vos mouchoirs ». Réjean Tremblay, l'a bien compris et sa pièce sur Joannie Rochette aux JO de Vancouver lui a mérité un prix de journalisme. D'ailleurs, trois parmi les quatre finalistes au même prix (dans la catégorie sports) cette année-là avaient un lien direct avec le deuil.

Les derniers jours ont été fertiles pour ce genre de matériel avec le décès – prévisible, hélas – de l'icône sportive Gary Carter. Mais s'il m'arrive d'être parfois lassée par les vendeurs de larmes que peuvent devenir les médias dans de telles circonstances, je n'en suis pas pour autant désensibilisée.

Toutefois, comme adepte de photographie, cette photo de McInnis est venue me chercher.

Les circonstances, les liens coïncidents entourant celle-ci tiennent pratiquement du paranormal. Le gardien de but et Némésis de mon équipe de hockey préférée, dont c'était peut-être la dernière présence au Centre Bell, semblant émerger du gant de la personne qu'on honorait ce soir-là. Son père, un photographe de sports émérite venait de subir une chirurgie au cerveau à peine deux jours avant, au moment ou Gary Carter, un ami de la famille, perdait son combat contre le glioblastome (Un nom affreux que j'ai appris à détester d'aussi loin que je me souvienne puisque j'en ai été privée de connaître ma grand-mère paternelle. Et il y a aussi Sylvette, cette amie et collègue... ).

Plus puissant encore, j'ose croire que le drame personnel de Martin Brodeur était, au moment du cliché, inconnu du photographe. Je suis persuadée que cette image revêtira à jamais une importance incommensurable chez les Brodeur. Possiblement aussi aux yeux du photographe.

Comme quoi une photo peut valoir mille larmes.


2011/09/15

Simplicité (in)volontaire

Me revoici après une longue absence, pas toujours volontaire.

Cet été qui se termine en a été un qu'on pourrait qualifier de déconnecté à bien des égards. Déconnecté des petits luxes civilisés tels l'hydro et la plomberie urbaine, de la télé et des internets. J'ai été aussi déconnectée des autres êtres vivants qui meublaient mon quotidien via les réseaux sociaux... Car bien que je vivais en ville, j'avais très peu d'activités sociales « en vrai ». Vous dire que vous m'avez manqué tout ce temps serait un peu mentir. J'avais inconsciemment besoin de cette isolation, comme d'un retour aux sources... Mais vous dire aussi que vous ne m'avez pas manqué du tout tiendrait tout autant de la fiction. Je me suis sentie trop seule à plusieurs reprises.

C'est de prime abord un projet qui me tenait à cœur qui a motivé cet exode rural (ou sylvestre, je ne sais plus trop comment le qualifier au juste...), l'achat d'une terre avec ses deux cabanes en bois rond, nichée au cœur des Appalaches, puis la volonté de s'y installer le plus confortablement possible tout en respectant une communion avec la nature tant recherchée depuis plusieurs années. Un beau projet!


La cabane qui avait conquis mon coeur, à l'origine de mon exil dans les bois des Appalaches. Elle a beaucoup changé depuis le mois de mai, date où la photo fut prise. Je compte tenir des chroniques de l'évolution des travaux. Le
«RELAX» au-dessus de la porte d'entrée n'y est plus. Il a été remplacé par «CHILL OUT. Bon je l'admets, la dernière affirmation est une blague trop facile... Quant au panache, il a été conservé et entreposé avant de déterminer sa nouvelle vocation.






Mais tout ne se déroule pas toujours comme on le voudrait... – j'y reviendrai sans doute plus tard.


Pour le moment, du moins depuis quelques jours, je me suis « reconnectée ». Non sans problèmes! Tout d'abord, je dois rationner ma consommation d'énergie. L'installation de panneaux solaires, déjà imaginée alors que mon projet en était à ses balbutiements, ne s'est toujours pas réalisée. Ça viendra éventuellement... Ça, ou l'électricité d'un réseau à venir – le projet d'un acériculteur du coin, celui-là. Ensuite, il y a la qualité du signal cellulaire dans mon coin de forêt. Bien que le village adjacent se soit mis à la page 3G il n'y a que quelques mois, la montagne qui borde l'extrémité sud de ma terre porte ombrage à mon bonheur internaute. J'ai dû investir dans un gugusse amplificateur de signal. Et là non plus, ça n'est pas la panacée!


N'empêche, ça doit fonctionner quelque peu puisque vous me lisez – oui oui, vous 2 ou 3!


Plusieurs événements ont marqué les derniers mois, et parmi eux des départs qui m'ont affectée à divers degrés. J'aurais voulu les commenter en temps réel, mais je reviendrai sûrement sur ces sujets, qu'il s'agisse des disparitions de personnalités connues dans divers domaines et des circonstances qui ont provoqué plusieurs débats connexes (commotions cérébrales, violence, santé mentale, etc.) ou d'institutions radiophoniques (oui, CKAC va me manquer malgré tout, étant pratiquement le seul lien qui me permettait de suivre les activités de mon équipe de hockey préférée à partir de mon refuge forestier) et bien d'autres trucs évidemment, puisque j'ai une propension à m'éparpiller...


Je reviens donc, sans préavis, un peu comme je vous avais quittés, brusquement. J'espère que mon écriture se dérouillera rapidement, ainsi que ma technique au clavier. Entretemps, la nécessité étant la mère de l'invention, je dois dire avoir fait déjà beaucoup de progrès avec mon doigté sur le BlackBerry dans les dernières 48 heures.


Oh, et je suis contente de vous retrouver!


(à suivre...)