2013/01/30

Du virtuel au réel, ou l'art de tisser des liens

J'aime les internets. Tautologie du jour, s'il en est une.

On y a pratiquement tout à la portée de la main, sans avoir à se donner la peine d'aller braver les éléments. Et ça, qu'il s'agisse de produits de consommation ou de relations humaines. Pour les uns, c'est le paradis du paresseux. Pour les autres, une panoplie d'utilitaires visant à agrémenter la vie dans des circonstances plus difficiles.
Ça englobe pas mal tout, des sites de commerce en ligne aux réseaux sociaux. Les forums de discussion, itou. Je ne peux m'imaginer vivre sans, même si je semble m'en absenter pour des périodes de durées plus ou moins indéterminées...
#MercrediConfession: j'y suis toujours un peu, en mode "stealth", c'est-à-dire en mode non participatif, en mode voyeur ou invisible...
Un peu comme dans la vraie vie où, sans le vouloir, il m'arrive de m'éclipser pour une raison ou une autre. Je néglige alors mes relations (amis et famille) et je ne m'en rends souvent compte une fois qu'il est trop tard. Ce n'est pas nécessairement l'éclipse totale du coeur. Mes pensées sont toujours meublées par ces proches qui ne le sont plus (proches) qu'en apparence seulement. Mais je m'écarte ici du sujet.


Trève d'éparpillement, j'y arrive, au coeur du sujet...


Si les internets revêtent souvent un caractère ludique, ils peuvent aussi établir des liens solides qui se concrétisent dans la vraie vie. Ça peut aller d'un #GoHabsGo lancé sur Twitter à un #HabsTweetUp au Pub Turf à Labeaume Cité à l'automne 2011. Ça peut aussi provoquer des amitiés intenses, durables, celles qui traversent des siècles et des millénaires -- 1986 était une bonne année pour ça, avec Usenet, bbs et compagnie!

Mon tout dernier exemple, celui qui a motivé ce billet à l'origine, s'est manifesté à partir de la fin de 2012. Cherchant à développer un nouveau passe-temps dont je vous promets plus de détails dans les jours à venir, mes doigts se sont tournés vers Amazon pour magasiner quelques outils de départ, en fait, un gugusse en particulier:

C'est avec ça que tout a commencé...


Une première commande en ligne me révèle une entreprise qui est située à moins de 100 km de chez moi. La nécessité étant la mère des achats compulsifs -- Mastercard, son père -- j'opte alors de passer une deuxième commande directement à partir du fournisseur. Comme ce fut le cas lors de l'achat initial, j'ai accusé réception de la marchandise en moins de deux jours (ouvrables).

Mauvaise photo de la réception de la 2e commande, avec vue partielle de mon premier projet

Toutefois, résultat d'un transport chaotique ou d'un mauvais emballage, je constate le bris d'un compartiment intérieur du coffret de vis aux dimensions assorties. Comme ça ne m'apparaissait pas trop grave à ce moment-là, j'ai passé outre et balayé la chose du revers de la main.

Mais lorsqu'est venu le temps d'utiliser ces nouvelles bébelles, la fracture s'est avérée plus sévère qu'initialement constatée. La penture du coffret n'a pas survécu au stress imposé par l'ouverture de celui-ci. Aussi, lorsque deux compartiments adjacents se fusionnent parce que décloisonnés, il est facile de se tromper de vis pour son projet. Parce que chaque vis a son utilité précise.

Comme une toute nouvelle dépendance -- KregMania!!! -- est en train de fomenter, j'ai éprouvé à nouveau le besoin d'élargir ma collection bleue. Et puisque j'avais à faire (ou affaires) en ville, j'arrête en chemin chez ledit fournisseur, prête à sortir l'artillerie lourde pour réclamer réparation au coffret endommagé. Cellulaire en main, je fouille pour trouver une ou deux photos illustrant les dommages pendant que la gentille commis me réfère à un conseiller déjà occupé avec un autre client. Un gros client, du genre à grosse-machine-à-des-milliers-de-dollars-qui-me-fait-déjà-saliver. Je fouille toujours et j'attends à ce qu'il se libère, tenant précieusement mon dernier objet de convoitise, un gadget à 14$. Lorsque vient mon tour, je commence à peine à expliquer mon problème, que M. Garant me suggère immédiatement de remplacer le coffret par un neuf. Ils n'en ont pas de vides, il demande alors à la gentille commis d'en déballer un neuf et de vider ses entrailles des vis qu'il contient pour me le refiler ipso facto. Distraite, je n'ai pensé à lui venir en aide qu'à la toute fin, cette pauvre demoiselle qui s'est dévouée à transférer les vis du coffret vers des petits sacs qu'elle a dû identifier aux numéros de pièces correspondantes. Si jamais M. Garant lit ceci, j'aimerais qu'il redise merci à son employée qui m'a été d'une aide fort appréciée.

Pas de question supplémentaire, aucun intérêt pour les photos que j'ai fini par retrouver sur le cellulaire. Juste comme ça. Pour fins de comparaison, avez-vous déjà retourné un article acheté au pneu canadien?Formulaires, questions, etc, variant probablement avec la succursale. Et je suis repartie, nouveau gadget et coffret tout neuf en main, sur mon chemin vers la maison.

Dans l'ordre habituel, partant du coin droit supérieur: le coffret de vis fracturé, mon dernier achat Kreg, le coffret neuf, fraîchement vidé (à remplir).


Je sens que cette relation vendeur-cliente va durer un bon bout. En tous cas, ça semble parti sur des bases solides.

Merci @EliteTools, mon fournisseur officiel de trucs Kreg. Comme Rick (joué par Humphrey Bogart) le disait dans Casablanca,


I think this is the beginning of a beautiful friendship.


Là, j'ai hâte d'étrenner mon nouveau gugusse. Alors, ne me cherchez pas, je suis allée faire du brin de scie...



AVERTISSEMENT / DIVULGATION:
 J'utilise les outils Kreg sans compensation de la part de la compagnie. La même chose s'applique pour Elite Tools qui les distribue, et où je ne suis que simple cliente. 

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