2013/01/26

Comment reprendre le fil?

Ouf.

Ma dernière inscription dans ce blogue date de près d'un an. Bon, 10 mois pour les amateurs de précision... Si j'ai pu avoir comme excuse d'être privée des internets dans les quelques mois qui l'ont suivie, je n'ai pas trouvé le temps et/ou l'inspiration et/ou l'énergie, parfois même le courage, pour alimenter ce dépôt de verbiages.

En fait, plusieurs brouillons d'écrits non-publiés existent dans les coulisses obscures de cette enceinte. Le coeur n'y était pas. J'ai simplement "déconnecté"du blogue, de twitter, et de la télé. Mon seul lien dans le gros nuage virtuel: mon nouveau téléphone dit intelligent. Et quelques sorties sporadiques sur Instagram.

Des fois, ça fait du bien de prendre une sabbatique. D'y mettre un terme n'est pas toujours évident, par contre. Il est difficile de se rappeler là où on avait laissé, il est ardu de jongler avec le neuf tout en étant en mode rattrapage.

Je suis toujours là. Pas là-bas où je fus jadis, dans la Vieille Capitale -- Oh, pardon Labeaume Cité! Je me suis installée à L'Islet à l'été, partageant une bonne partie de mon temps à Saint-Fabien-de-Panet où le projet de rénovation de chalet vivote encore, quoique présentement en apparente dormance. C'est un mode où les plans se font, se défont et se fondent ou fondent tout simplement, pendant que les bûches brûlent au foyer.

J'ai fait plein de trucs pendant cette pause, en prenant tout mon temps. Je n'avais pas d'horaire précis, surtout aucun deadline à respecter. J'ai pêché (beaucoup en début de saison, pas assez le reste de l'été). Je me suis installée dans mon nouveau logis -- avec tout ce que ça peut comporter -- quoique la place a toujours l'air en chantier. Mais ça avance. J'ai renoué avec la couture -- fallait bien parer les fenêtres et décorer un peu. Et tout plein d'autres trucs banals comme ça entre mes (nombreux) déplacements ...

entre mer 

et montagne.














Et du moins banal aussi.

Comme Jack.



Mon adorable Labrador (en fait, un Labrador noir croisé avec un Golden Retriever). Un vieux rêve que je caressais -- avoir un chien, longtemps réprimé par des situations incontrôlables.

Ou encore mon amour pour le bois. Le bois vivant, la forêt, ont toujours été au coeur de mes préoccupations des dernières années, motivant essentiellement mon désir d'échapper à la grande ville. Mais aussi mon appréciation du bois, celui qui ne vit plus de sa sève, a pris de nouvelles proportions -- c'est d'ailleurs deux cabanes en bois rond qui m'avaient fait crouler pour St-Fabien à l'origine... J'en reparlerai sûrement dans de prochaines publications.

Si je trouve le temps, bien sûr. Je m'efforcerai d'en trouver. Pour écrire, parler de mes trucs et projets, et possiblement refaire la mise en page de ce lieu. (Je suis un peu rouillée, ça se voit)

Parce que quand on perd le fil, c'est plus difficile de le reprendre.



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