2010/01/26

Für Elise

Aujourd'hui, même si c'est toujours jour d'hiver – après jour de verglas déclenchant inévitablement et automatiquement dans mon for intérieur des souvenances pénibles – j'ai le cœur à la fête. Oh, deux victoires consécutives et assez franches de mon équipe de hockey préférée y sont pour beaucoup. Mais vous savez que le hockey n'est juste qu'un prétexte ici. J'ai toujours de la misère à me rappeler lequel des Stéphane le disait : « y a pas juste le hockey dans la vie ». Eh bien, peu importe duquel des Stéphane il s'agissait, n'ayons pas peur de dire les vraies affaires: il avait raison!

Mais des fois c'est bien le hockey aussi. On y trouve toutes sortes de trucs pertinents avec la vie. C'est comme Jean Béliveau. Chaque fois que je pense au Numéro Quatre, je pense à mon paternel. Immanquable. C'est parce que c'est lui le grand responsable de ma folie du hockey. Parce que c'est eux deux finalement : Jean et Jean. Deux grands gaillards-gentlemen, des modèles chacun dans son métier, chacun dans sa communauté.

C'est un peu pour ça que j'ai eu un petit pincement au cœur l'autre jour en apprenant le malaise de l'ancien capitaine. Parce qu'en même temps j'ai pensé à mon père. Et tant qu'à y être, j'ai pensé aussi à ma propre éphéméritude sur cette planète.

Mais bon.

Vendredi dernier devait être particulièrement festif pour une autre personne importante, une femme avec laquelle je me sens en quelque quelque sorte apparentée – même si ce n'est que par presque homonymie – cette très chère dame Élise. Dame Élise, c'est un peu notre madame Hockey et elle fêtait ce jour-là son anniversaire de naissance. Toujours fidèle à son grand Jean, et ce depuis 56 ans. Un fait d'armes de moins en moins fréquent ces jours-ci, faut bien le dire...

Je lis ce matin que notre Légende glorieuse se porte mieux, beaucoup mieux et c'est tant mieux. Et que dame Élise s'est donné une mission très importante pour le retour de son homme à la maison: filtrer les appels téléphoniques.

Récupérez bien, monsieur Béliveau.

Merci dame Élise.





And always thinking of you, dear Daddy...

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