2009/11/10

Je suis une twit

Je suis une twit.

Oh, j'ai bien un compte sur Twitter. Et j'en ai un autre aussi sur Facebook avec rien dedans. Parce que je ne suis pas encore sûre que ces trucs-là pourraient effectivement rendre ma vie plus facile ou encore plus agréable.

Bien sûr, je sais mieux que d'aller écrire des choses pas trop gentilles au sujet de mon patron sur Facebook. Quoique… n'en ayant pas (de patron), ce serait un peu ardu pour moi de le faire. Mais je suis sûre que vous comprenez ce dont je parle. L'idée de voir un jour toutes les possessions virtuelles que j'aurais éventuellement investies à cet endroit, l'idée de les voir un jour être utilisées contre moi-même si je décidais de m'en désister, ça ne m'attire pas. Je suis comme ça. Oh, il y a des recours et des procédures bureaucratiques diverses qui peuvent éventuellement en arriver à régler ces disputes de propriété intellectuelle et d'accès à l'information, mais disons que les succès mitigés de certaines institutions créées pour justement nous protéger des autres et de nous-mêmes me laissent froide. Rien qu'à penser à l'AMF ou au Ministère de la Santé et des affaires sociales (ainsi qu'à son actuel ministre), je rêve soudainement à mon prochain traitement de canal…

Et Twitter… que dire après cette farce-plate-pas-préméditée-du-tout-mais-qui-tombait-à-un-pas-pire-moment-pareil du monsieur Walsh qui voulait brosser la robe de son poulain pour qu'elle reluise d'un plus brillant éclat qu'elle ne luisait réellement. Surtout après avoir déclaré solennellement dans un forum de discussion que je fréquente – avant même que je ne prenne connaissance de cette manifestation stupide de l'homme dans un débat cerbèrhérétique :

Ceci étant dit, je préfère me concentrer à trouver des moyens de m'améliorer moi-même que de rabaisser les autres afin de mieux justifier mon existence. C'est pas la panacée, mais ça aide à vivre plus agréablement...

Twitter, pardi ! Comme cette madame Palin qui, sans même avoir envoyé un seul de ces messages, compte près de 10 000 «suiveux». Peut-on me dire en quoi consiste la base de cette hystérie collective ? Je peux voir l'utilité d'un tel instrument qui permet de transmettre un message court et bref à un groupe d'amis ou connaissances dans le but d'informer sur ses projets ou intentions. Comme l'utilisation de textos ou encore celles de ces radios émetteurs-récepteurs fort appréciées dans les caravanes routières multivéhiculaires… Fort pratique aussi pour recevoir les grands titres de nouvelles en développement que l'on veut suivre assidûment. Mais quant à moi, de telles pratiques comme celles des agents Walsh et «suiveux» de Palin viennent tout gâcher par dilution dans l'absurde.

Il faut dire que Twitter, le phénomène, m'intrigue. Tout comme les Blackberry depuis leur inception, mais ça c'est une autre histoire. Je disais donc : Twitter m'intrigue. Tenez, pas plus tard que la semaine dernière, en allant féliciter une journaliste que j'aime bien pour l'inauguration de son nouveau blogue, je me suis retrouvée en plein TweetUp ! Faut le faire.

Bon, avec tous ces hyperliens qui me fascinent – je suis une linkomane avertie, j'ose vous le rappeler – j'ai croisé ce Nicolas qui tweete. Et il m'a même dirigée vers un endroit pour mieux maîtriser l'art du gugusse qui piaille. Malheureusement, je n'ai pu donner suite à ses bons conseils qui d'un coup d'œil furtif semblent très très bien pour mon initiation à la chose. Mais c'est partie remise.

Pour l'instant, il faudrait vraiment que je me concentre sur le design et la mise en page de ce blogue que vous lisez. Ou récupérer-recycler-réutiliser ces vieux billets qui ont perdu leur foyer d'origine afin de vous me convaincre que je suis une auteure prolifique.

À plus tard !

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