2009/11/19

Les beaux Serge

Jamais je ne cesserai de m'émerveiller des rouages de la pensée. Je perds beaucoup (trop) de temps là-dessus d'ailleurs. Je m'apprêtais à trouver un sujet de verbiage vain et inutile, question d'alimenter le blogue qui après les soubresauts inattendus d'hier devrait se retrouver avec ses deux fidèles lecteurs pas plus…

Routine habituelle, RDI express le matin, les bulletins du sport et tiens on parle encore du beau Serge. Parce qu'il faudrait nous le ramener. Mais ma mission du jour était justement de m'en écarter de ces propos ayant trait à notre Flanelle. Désolée de vous décevoir, je me suis mise alors à penser au beau Serge. Mais pas celui-là.



J'ai déjà été cinéphile. Je le suis encore, mais faute de temps ma passion s'est un peu évanouie. Je me suis rappelée brièvement mes meilleures années de cinévore où je pouvais visionner au moins 3 ou 4 films par semaine et des fois plus. Ce semble si peu, mais c'était avant les Betamax, du temps des cinémas -répertoires, les cinés-campus du CÉGEP ou de l'université, les cinémas Cartier et Outremont, cette salle sur la rue Dundas à Toronto où j'avais vu la Cage aux folles en v.o. sous-titrée en anglais pour 0,99$ – j'avais ri deux fois pour le prix d'une, dans chacune des langues des deux solitudes.

J'aimais Chabrol. Non, j'adorais Chabrol et son indissociable Stéphane, La femme infidèle. Et bien sûr celui de Le beau Serge aussi que j'ai pu découvrir par la suite, en ordre chronologique inversé.


J'ai aussi adoré cet autre beau Serge du cinéma, quoique surtout pour sa voix, sa chanson.

Quelque chose me dit que je terminerai ma séance d'écriture matinale et que je me connecterai sur un de ces sites pourvoyeurs de vices sous forme de CD et DVD…

Par chance, je ne me sens pas trop déprimée aujoud'hui, la facture ne devrait pas trop être élevée.


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