2009/11/05

La domesticité, c'est pas mon affaire...


C'est un de mes plus grands défauts. Mes proches le savent et mes moins proches s'en doutent. Je n'ai rien d'une madame Blancheville. J'ai, comme le nom de ce blogue peut prêter à penser, une forte tendance à m'éparpiller...

Il m'arrive toutefois de me consacrer à fond de train dans un rush épouvantable de grand ménage de temps à autre. Certains événements peuvent être déclencheurs. Un peu à la manière de la fille qui vient de se faire abandonner par son copain de longue date peut exprimer l'envie soudaine de changer son apparence, d'opter pour le fatidique relooking -- comme disent les cousins.

Bon. Certains événements sont venus bouleverser ma vie ces derniers jours. Peut-être aussi que certaines personnes voudront se donner de l'importance et s'en attribuer tout le crédit d'avoir provoqué chez moi une crise. Grand bien leur en fasse.

Tout ça pour dire que ma reconstruction bien qu'en apparence très stagnante, ma reconstruction elle va bon train.

J'ai dû m'absenter de cette toile infernale momentanément pour vaquer à des occupations plus terrestres comme la vaisselle à laver et les impôts à payer mais ma tête est toujours engagée à revoir comment mieux m'y incarner dans mes présences futures et à venir.

En prenant une pause-lecture pour me ressourcer les neurones – parce qu'il ne faudrait pas que l'on m'associe trop longtemps à un rôle de ménagère-reine-du-foyer-que-j'essaie-d'incarner-mais-avec-lequel-je-ne-tromperai-jamais-personne – je suis tombée sur cette dépêche. On peut se soulager d'y apprendre que l'internet ne tue pas la vie sociale.

Bien moi, je ne m'en soulage pas, je le célèbre! J'ai deux ou trois amis témoins complices de mes malaises récents à qui je veux simplement dire merci. Parce que virtuels ou non, ces personnes ont rendu ma vie bien meilleure et m'ont permis chacune à leur façon de me lancer dans une aventure qui me passionne.

Ce billet leur est dédié. Avec une mention d'honneur aux forums de discussions sur internet, particulièrement ceux consacrés au hockey de notre Sainte-Flanelle.

Même si le Canadien ne faisait pas les séries cette année, et ça chers lecteurs c'est encore à voir, mon club de bien-mal-aimés m'aura en quelque sorte sauvé la vie.

Et tant qu'à faire, le chum aussi. S'il veut s'accaparer une part de mérite, qu'il le fasse. Il est, magré tout, un silent partner dans l'aventure...

Bon. J'ai trop bavassé. Retour au ménage. C'est quand même un jour de match...

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