2010/09/08

Pour l'amour du Jeu

Au risque de paraître insensible aux yeux de certains, il est rare que je témoigne ouvertement de mes sympathies à l'égard de la disparition d'une personnalité publique, d'une célébrité ou même de victimes de tragédies qui font la nouvelle. Je trouve qu'on fait trop souvent un étalage émotif légèrement factice, comme si l'on était des intimes, alors que des milliers de gens perdent la vie chaque heure sur notre planète. Ces derniers, tout comme n'importe quelle vedette ont des proches, des familles, laissés dans le trou béant causé par ces départs, prévisibles ou non, et il m'aparaît alors que ces démonstrations effrénées servent souvent davantage à justifier les compatissants devant les autres dans une société où le bien paraître est de mise et où l'amour libre à la mode facebookienne est devenu un gage de la valeur humaine. Bon, j'exagère un peu ici, comme j'ai l'habitude de le faire...

Même si je ne le fais jamais ou presque de façon expansive, il m'est difficile de rester comme plusieurs parmi vous imperméable à la souffrance ou au deuil. Nous en vivons tous de ces épisodes bouleversants et qu'on le veuille ou non, la mort fait partie de la vie.

Mais je n'ai pu m'empêcher de le piailler hier, sur réception de cette nouvelle de son décès:




Un réflexe de ma part.

Une réponse que j'ai tenté de justifier de mille et une manières. Comme plusieurs, j'ai été éprouvée par la perte d'êtres chers aux main de ce mauditcancer. Rien que la semaine dernière, j'évoquais le souvenir du départ de ma chère maman. Et le père d'un intime subira demain une chirurgie visant à éliminer de ces satanées cellules. Puis j'ai essayé de me trouver de ces liens de proximité, me basant sur le fait que j'ai pu oeuvrer un temps sous la gouverne de l'homme alors qu'il était ministre, ou qu'il représentait la circonscription où je compte concrétiser mon rêve de refuge forestier.

Mais en bout de ligne, je n'avais pas à chercher. Ce qui se dégage par-dessus tout, c'est un homme de famille, un politicien, mais un homme qui vivait de son amour du jeu: le joute politique ou celle-là de la vie. Un modèle à suivre. Il me semble qu'il s'en fait de moins en moins de ces hommes ou de ces femmes-là.

C'est ainsi que je veux poursuivre la mienne, ma vie, avec cet amour du jeu: la passion.

Bon voyage, Claude Béchard. Vous me manquerez, mais je garderai votre souvenir, une inspiration.


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