2010/09/11

Dire la vérité (ou l'entendre)

Dites la vérité, sinon quelqu'un la dira à votre place.

Cette réflexion m'a été soufflée à l'écran sur mon fil Twitter ce matin. Étrangement, je m'étais engagée pas plus tard qu'hier dans une conversation sur ce même thème parce que j'avais osé exposer certains faits dont j'avais été témoin, à quelques reprises étant une partie directement impliquée. Pour une raison que je m'explique mal encore, mon interlocuteur a été contrarié par ma révélation. Si j'avais été dans l'erreur, quelqu'un se serait sans doute fait l'immense plaisir de venir me contredire. Toutefois, ça n'est pas arrivé.

Bien sûr, toute vérité n'est pas bonne à dire. Tout dépend du risque encouru, de ce qu'on a à perdre en la dévoilant. Jeune adulte, je me souviens avoir adopté cette attitude – qu'ironiquement l'on admire parfois chez certains, ceux qui disent tout haut ce que tous pensent tout bas – et dire tout ce qui me passait par la tête, peu importe qui pouvait s'en trouver blessé. Avec mon avancement en âge, j'ai réalisé que parfois, sans mentir, il est préférable de rester coi.

Par contre, on peut gagner beaucoup à la connaître cette vérité, ou à la faire connaître. De nier certains faits ne peut que perpétuer un enlisement néfaste, sinon encourager le surplace le plus improductif. Ma formation d'ingénieur sans doute me fait rechercher ces vérités qui nous font avancer. La grande difficulté toutefois réside dans la distinction que l'on peut faire entre des faits et des opinions. Et c'est là qu'on retrouve souvent la véritable source de conflits.


Ce verbiage sur la vérité... m'a rappelé cette scène mémorable du film A Few Good Men avec l'imparable Jack Nicholson en Colonel Jessep.




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