2010/08/24

Mélancolie



Une autre journée pénible, à tenter de me frayer un chemin vers l'avant... Et chaque pensée me tirant sans cesse vers l'arrière.

Et le temps passe, trop fluide pour que mes mains qui crochissent d'ans ne puissent le retenir.

Je me souviens petite, mon paternel me faisait rigoler, massacrant involontairement ou pas, je n'en suis plus si sûre, Pierre Dudan en chantant:

Mélancolie... C'est dans la fumée et dans l'alcool qu'on noie ses rêves.

Barman, jusqu'au matin remplis mon verre...

Cette nuit encore je baigne dedans cette mélancolie. Avec la fumée. Mais sans alcool, ni barman à qui me confier. Avec ces deux-là, j'ai essayé déjà, c'est peine perdue. Je tente de sauver ce qu'il me reste de rêves de la noyade. Sans rigoler.

Je veux me retrouver vraie, forte dans cette vie qui m'apparaît si cruelle. La montagne se dresse devant moi et m'apparaît plus haute, abrupte, de jour en jour. Ou bien c'est le sol qui m'avale de par en dessous les pieds.

J'ai beau vouloir fuir. Je suis emmurée.


Je veux reprendre cette route...





Et rire encore. Ou à tout le moins sourire très fort.

Parce que mon bonheur s'y trouve là-bas (peut-être), dans les boisés au bord d'un lac tout au bout de ce chemin témiscouatin...



Aucun commentaire:

Publier un commentaire