2010/03/31

La politique, comme le hockey: des histoires de fous

Je m'adonnais à réfléchir lundi dernier – oui, ça m'arrive de temps à autre – alors que mon maire était sous les projecteurs et soumis à la scrutation du peuple et des médias. J'en suis arrivée à la conclusion que Régis Labeaume et Carey Price livrent un seul et même combat: celui de la psychothérapie de groupe présidée par médias et peuple.

Oui, hockey et politique, c'est toute une confusion des genres. Richard Labbé nous l'a rappelé lundi dans son papier sur le joyau de mon équipe de hockey préférée.

«La première chose qu'on m'a fait remarquer au repêchage de 2005, c'est que le travail le plus difficile au Canada, c'est premier ministre. Le deuxième, c'est gardien de but pour le Canadien de Montréal. C'est un journaliste qui m'avait dit ça.»
– Carey Price

D'ailleurs dans son traité quasi scientifique, monsieur Labbé tentait d'y cerner la psyché du jeune gardien de but, le qualifiant même de “cas”.Une étude sérieuse presque, si l'on juxtapose le morceau du journaliste à cet exposé sur le langage corporel du jeune cerbère rédigé par un associé du Sportno.

Parallèlement à tout ça et en diffusion quasi simultanée – OK, 24 heures c'est looong dans les internets, mais bon – v'là t'y pas que le Napoléon de la Grande-Allée est soumis au même traitement psychanalytique traitement psychiatrique par un blogueur qui s'assume. Puis ce matin, Yves Boisvert, un chroniqueur à la plume toujours captivante offre au maire de ma ville une thérapie à 5 sous, clin d'oeil charmant s'il en est un à la Lucy de M. Schulz...




Ceci dit, je n'ai jamais voulu – ou pu, vraiment – prendre position dans le débat opposant le prince Slovaque au joyau Brittano-Colombien, mais je peux certainement m'assumer et prendre position indéfectible sur un point: je préfère Carey Price à Régis Labeaume. Je vous l'ai déjà dit, j'ai toujours eu un faible pour les gardiens de but...

Je dois vous quitter momentanément, c'est presque l'heure de ma prochaine session de psychothérapie. À plus tard... peut-être.

3 commentaires:

  1. J'utilise la psychanalyse (et la micropsychanalyse) dans mes analyses littéraires.

    L'utilisation qu'on en fait présentement sur la Toile est...franchement risible. Comme d'utiliser de la farine à la place du sucre dans une recette et de s'attendre à ce que ça ait un goût de chocolat.

    Enfin...il ne faut pas s'attendre que la psychanalyse, avec tout ce charabia psycho-pop qu'on nous sert à "tiviah" et cie, soit vraiment comprise...

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  2. p.s. : au fait, psychothérapie et psychanalyse sont deux choses bien différentes ;).

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  3. @Michel,

    Merci la distinction entre psychothérapie et psychanalyse. Je fais la correction.

    Je n'ai jamais prétendu être experte, je ne suis que cliente de la première ;).
    10-03-31 13:22

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