2009/11/23

Il y a de l’amour dans l’air

J'entends quasiment ma mère dire "Lyse, reviens-en..." et je sens presque son regard désapprobateur par-dessus mon épaule. J'avais dit que je n'y reviendrais pas. Mais voilà.


 

D'abord, j'anticipe l'émission l'Antichambre de ce soir. Gilles Proulx va y commenter les médias sportifs.Ça promet.


 

Puis il y a cette relation longue-distance entre Jean-Charles et le Sportnographe. Est-ce que Christiane, cette intrigante, va venir tout mêler ?


 

Ensuite, mes propres remords. Vous savez, des fois on dit des choses qu'on regrette. Et pas plus tard qu'hier j'ai écrit quelque chose qui me chicotait encore à mon réveil ce matin. J'avais traité les journaleux de pas fins la semaine dernière et moi, pas plus fine, je lance une petite flèche à certains d'entre eux, les traitant de Bleuets dénigrants. Honnête, je me suis réveillée ce matin et je regrettais. Un peu comme un lendemain de veille, lorsqu'on regrette avoir dit ou fait quelque chose sous influence… Vous comprenez ?


 

Pour les Bleuets j'aimerais préciser une chose : j'aime bien les Jeannois. Ce sont des gens bien sympathiques. J'ai des amies et des amis du Lac et j'adore ce coin de pays que je connais encore trop mal. C'est juste que certains des journalistes que je porte moins bien dans mon cœur sont originaires de là-bas et ce n'est que pure coïncidence.


 

Routine habituelle matinale, ce matin je fais ma petite tournée des nouvelles sportives… J'attendais avec impatience l'article de Dave Stubbs de The Gazette qu'il avait annoncé plus tôt dimanche, une rencontre avec le meilleur Glorieux de l'heure, Tomas Plekanec. Et quel délice à lire, comme à l'habitude. Mis à part la nouvelle glorieuse du jour, celle au sujet du genou de Georges, pas grand'chose à dire sur le Canadien ce matin dans le quotidien anglo. Je passe alors du côté de Cyberpresse… et le premier titre apparaissant à l'écran dans la section Hockey ? Désastre évité. Très positif. Écoutez, je ne me leurre pas : mon CH est en onzième. Mais il me semble qu'il s'est pas mal débrouillé pour une équipe dépouillée surtout contre les meneurs de la conférence Est, non ? Oui François, ç'aurait pu être pire. Mais la chose est que ça ne l'est pas. Et certains m'ont reproché d'être trop jovialiste… C'est drôle, quand le Canadien perd contre la pire équipe au classement, on le dit et quand il gagne contre la meilleure, on évite le désastre. Je souris très fort.


 

Pour en revenir à mes bleuets, je me suis hasardée à aller lire ce monsieur que j'évite depuis un certain temps pour des raisons déjà énoncées. C'est drôle, il n'a rien écrit sur l'équipe de Robert G. depuis la victoire contre Alexandre le Grand. Et l'autre monsieur ici qui parle d'un week-end inespéré. Je la lui donne, rien ne laissait présager une telle performance du Canadien au cours des dernières semaines et il souligne le beau travail du cerbère Price et du glorieux Tchèque. Mais l'absence de commentaire sur le réveil d'Andrei Kostitsyn passerait probablement inaperçu si je n'avais pas entendu ce même monsieur ricaner odieusement des éloges lancées par coach Martin au sujet du Biélorusse.


 

Ces deux journalistes ont été intronisés au temple de la renommée du hockey, l'un en 1990, l'autre en 1998. C'était durant les années où je m'étais éloignée de mon équipe de hockey préférée, encore plus des reportages qu'on leur consacrait alors je ne sais trop pour quelle raison au juste ils ont reçu les honneurs, alors que pour Jacques Beauchamp et Red Fisher je n'ai même pas à me poser la question. J'en discutais avec un ami il y a quelque temps, et nous nous demandions quels en étaient les critères d'admission au temple des grands messieurs ont été intronisés au temple de la renommée du hockey à titre de journalistes des médias écrits. Or, le site du temple de la renommée du hockey nous informe que les élus sont sélectionnés par les membres de l'Association Professionnelle des Journalistes de Hockey (Professional Hockey Writers' Association) en reconnaissance des mots qui ont honoré le journalisme et le hockey ("In recognition of distinguished members of the hockey-writing profession whose words have brought honour to journalism and to hockey").


 

Mais pensez-vous honnêtement que les deux messieurs font toujours honneur au journalisme et au hockey par leurs mots ? Le premier, avec des titres choisis tels que Les microbes éliminés, ça sent bon dans le vestiaire, des anecdotes de haute voltige rapportées par on ne sait qui et qui se seraient produites dans une salle de bain d'un bar de Tampa Bay, ou des histoires de soi-disant promesses non-respectées visant à salir un homme qui a le mépris facile pour les Québécois ? Le second qui ne fait que répéter l'ordre de repêchage des années Robert G. ad nauseam et les potins de Bruce Garrioch.


 



Ceci dit, j'adore les bleuets. Ils sont full antioxydants. Et Kampaï aussi.

1 commentaire:

  1. Matière à réflexion: quand est-ce qu'un journaliste du National Enquirer ou du magazine People a gagné le Pulitzer? ou tout autre prix d'excellence journalistique tant qu'à y être...

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