2010/02/03

Confession gênante

Je suis une personne troublée. Mes proches le savent depuis belle lurette et se sont fait à l'idée. Mais rien n'est grave tant que ça reste entr'amis, n'est-il pas?

Toutefois, je me trouve présentement en état de choc profond. De un, j'ai commis une grossière fôte. De deux, je suis toujours une twit. Moins twit qu'avant, mais twit quand même.

Phil, Fred et l'autre bestiole sont retournés se cacher dans leurs grottes respectives hier en présageant encore 6 semaines de dur hiver. Je devrais retourner dans la mienne, rien que pour toute cette beurrasse de honte qui me couvre...

J'ai honte. Ma maususse de fôte me regarde en pleine face tous les jours depuis un peu plus de 3 mois. Et je ne m'en étais pas rendue compte avant. Horriblement gênant. Comme se promener avec l'étiquette d'un chemisier qui sort du col ou pis encore, avec l'étiquette de prix encore attachée à un vêtement.

L'autre truc qui me fatigue terriblement c'est que cette fôte horrible m'a été signalée déjà. Il y a plus de trois semaines. Et à cause de ma twittitude, je n'ai pas été avisée qu'un commentaire m'avait été laissé par une anonyme âme charitable – je lui donnerai le bénéfice du doute puisque son véritable motif aurait pu être celui de me chercher la proverbiale bébitte, un passe-temps trop fort apprécié dans notre belle société. Oui, un commentaire anonyme qui est resté bêtement ignoré parce que je croyais être avisée de tous les commentaires laissés ici.

C'est donc, à l'instar d'une Aleksandra Wozniak de la blogosphère, c'est d'une double-fôte dont je voudrais me confesser.

La réparation totale sera par contre difficile. Il y a sûrement une solution me permettant d'être avisée par courriel d'un commentaire laissé suite à un billet...

L'autre fôte est plus délicate à corriger. De par sa situation. Parce qu'elle figure à même le titre du blogue.

Ai-je commis l'irréparable?

Il m'aurait fallu écrire tout éparpillée. Ou toute dispersée. Ou toute répandue.

Comme le chantait si bien Gilbert Bécaud, et maintenant que vais-je faire?

Pour l'instant, je me retire dans ma grotte. Parce qu'il fait froid. Et parce que je me sens éclaboussée de honte. Et qu'il vaut mieux réfléchir dans sa chaude intimité.

J'y songerai. D'ici le correctif, je devrai donc vivre dans la tourmente.





3 commentaires:

  1. Bonjour,

    C'est moi qui ai laissé la note au sujet de la petite faute dans le titre votre blogue. Je ne vous cherchais pas de bébitte. ;)

    Bonne soirée !

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  2. Merci cher Anonyme!

    Je suis de celles et ceux qui prennent la critique comme une opportunité de s'améliorer.

    Toutefois, sachez que vous m'avez causé grand tourment dans la réalisation de cette "fôte".

    Je suis toujours en réflexion quant à la meilleure piste à envisager pour rectifier la situation.

    Au moins l'étape première a été franchie: identification du problème. ;)

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